Économie et social Enquête

Andarta Pictures : récit du naufrage d’un studio d’animation français

Conditions de travail dégradées, pressions, arrêts maladie, « licenciements déguisés ». D’anciens salariés du studio d’animation basé à Valence dénoncent un management autoritaire et une entreprise qui a sacrifié leurs emplois. Plus d’une dizaine ont lancé des démarches aux prud’hommes.

Yannis Angles

« J’avais vu des trucs pourris dans ma carrière, mais je crois qu’Andarta, c’est le maximum possible », assure Paul*, ancien salarié du studio d’animation français, basé à Valence (Drôme). « Les pires conditions de production que j’ai connues », confirme un ancien membre de l’équipe encadrante de la série « Lana Longuebarbe », un dessin animé destiné aux enfants, qui employait quatre-vingts personnes il y a encore quelques mois.

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