Travail

Face à la vague électrique, l’inquiétude des salariés de l’automobile en France

Si la transition vers la voiture électrique ne déclenche pas pour l’heure de plans massifs de licenciements chez Renault ou Stellantis, leurs personnels s’inquiètent des conditions de travail qui se dégradent, et d’être transférés dans des filiales ou des joint-ventures.

Mélanie Mermoz

« Depuis le 1er novembre, des collègues avec qui je travaille depuis plus de trente ans n’appartiennent plus à la même entreprise que moi. Je ne suis plus salarié de Renault, mais d’Ampere. » Pascal Le Manach est le délégué syndical CGT de l’usine de Cléon (Seine-Maritime), principal site de mécanique de Renault en France, qui produit les boîtes de vitesses et les moteurs du groupe.

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