Justice

Vivendi : Vincent Bolloré trouve des appuis jusqu’à la Cour de cassation

L’audience qui se tiendra le 25 novembre à la Cour de cassation à propos de Vivendi s’annonce cruciale. Selon le ministère public, Vincent Bolloré, premier actionnaire du groupe, ne le contrôle en fait pas. S’il gagne, l’homme d’affaires n’aurait pas à verser 6 à 9 milliards d’euros aux actionnaires minoritaires.

Martine Orange

Les apparences sont parfois trompeuses. Pour tout le monde depuis plus d’une décennie, Vincent Bolloré est le patron de Vivendi, dont il est devenu le premier actionnaire en octobre 2012. Un maître absolu, comme il n’a pas manqué de le répéter à maintes reprises, aux salarié·es du groupe, notamment de Canal+ et d’i-Télé (devenue CNews en 2017), qui osaient discuter ou contester ses ordres, sa stratégie, sa vision. Cela est admis par toute la classe politique, qui considère – pour certains avec révérence, pour d’autres avec effroi – l’influence politique qu’a acquise l’homme d’affaires grâce à son empire médiatique.

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