Vente d’Atos au milliardaire Kretinsky : les germes d’un scandale
La cession des activités historiques du groupe de services informatiques à Daniel Kretinsky était censée se passer sans problème. Elle tourne à la foire d’empoigne. Actionnaires, armée, responsables politiques, tous s’opposent à cette opération floue, où les conflits d’intérêts fleurissent.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
DansDans la torpeur de l’été, l’annonce était censée passer inaperçue. Trois jours après avoir communiqué des résultats catastrophiques (600 millions d’euros de pertes au premier semestre), le groupe de services informatiques Atos déclarait le 1er août être entré « en négociations exclusives » avec EP Equity Investment, le fonds du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, en vue de lui céder ses activités historiques – en gros la gestion des infrastructures informatiques –, regroupées en prévision de la scission sous le nom de Tech Foundations.