Entreprises Parti pris

Alstom : quand Montebourg fait du Sarkozy… en pire

Les faits sont têtus et éloquents. L'accord conclu avec GE aboutit au démantèlement d'Alstom, rétréci au tiers de ses activités antérieures et au prix d'un montage financier digne des pires spéculateurs. Montebourg a encore frappé. Et cette fois-ci, pas dans le vide, hélas. Parti pris.

Philippe Riès

Michel Audiard, priez pour nous ! Une fois de plus, le Tartarin de Saône-et-Loire a osé. « Alstom est maintenu, désendetté et renforcé », a tambouriné Arnaud Montebourg sur un des plateaux de télévision où se déroule manifestement l’essentiel de son activité. En fait, Alstom est surtout démantelé par l’accord avec General Electric dont le ministre de l’économie se fait désormais le chantre, sous les applaudissements des badauds ébaubis, après en avoir été le principal détracteur.

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