Dossier Violences sexuelles : les syndicats aussi

En plein conflit syndical, une militante CGT est victime de sexisme et perd ses mandats

Après un conflit avec les dirigeants de son syndicat, la CGT Énergie 93, une militante engagée depuis vingt ans a été progressivement exclue et mise au ban. Un rapport de la cellule de veille sur les violences sexuelles de la confédération avait pourtant appelé à la protéger.

Sarah Bos

Quand Marie* est arrivée à la CGT il y a vingt ans, « c’était avant tout pour les valeurs du syndicat ». Employée chez EDF en tant que conseillère clientèle au début des années 2000, elle a été élue à la CGT et détachée en 2012 par le syndicat pour travailler à plein temps dans une « section locale de vie » (SLVie) à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Ces structures, gérées par la CGT, s’occupent des demandes sociales des agent·es EDF : les questions de mutuelle, maladie, chèques-vacances… « Je poursuivais un idéal de défense du salarié, mais les dirigeants de mon syndicat m’ont complètement vidée. »

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