Travail

Pressions, cadences, contrôle : chez Bodyminute, le travail à la chaîne des esthéticiennes

Alors que le métier d’esthéticienne est déjà pénible physiquement et psychologiquement, les employées de la franchise sont soumises à des pressions supplémentaires découlant des objectifs d’efficacité et de rentabilité de l’enseigne.

Bérénice Soucail

« En plein été, quand on commençait à 9 heures, il arrivait qu’on ne mange qu’à 17 h 30, sans pause entre-temps, ou même qu’on ne mange pas du tout. C’était la clientèle avant tout », se souvient Maëva*, 25 ans. Tanya et elle sont devenues amies lorsqu’elles ont été employées – en CDI pour la première, en apprentissage pour la seconde – d’un Bodyminute en Seine-et-Marne.

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