Économie et social

L’été radieux des banques européennes

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...bancaire. Par nature et par vocation, les banquiers sont des émules du bon docteur Pangloss. L'aveuglement optimiste des financiers les conduit, avec une régularité de métronome, à participer à l'emballement spéculatif qui débouche inévitablement sur une crise financière. Au nom du principe «Cette fois-ci, c'est différent» qui donne son titre au livre dans lequel les économistes Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff examinent 800 ans de crises financières.

Philippe Riès

Puisque la prochaine fois, «ce sera différent», pourquoichanger sa manière de faire, pourquoi remédier aux carences structurelles quifont de la banque, comme le disait si bien feu le Prix Nobel d'économie MertonMiller «une technologie du 19ème siècle sujette aux accidents»? Dansl'exercice «il faut que tout change pour que tout reste commeavant» (comme chacun sait, Tancrède dans Le Guépard de Lampedusa), lesbanquiers européens, et français tout spécialement, viennent d'enregistrer deuxsuccès révélateurs.

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