Saint-Aunès (Hérault).– « Il ne se passe plus grand-chose dans l’entrepôt. Tout le monde est démotivé. Et il fait un froid glacial. Les machines – trieuses et emballeuses – sont parties à Arras. Elles ne peuvent plus nous réchauffer. » C., une salariée qui préfère garder l’anonymat, travaille à l’entrepôt Orchestra de Saint-Aunès, à la périphérie est de Montpellier, depuis quatre ans. Les activités logistiques du site ont été transférées, au début de l’automne, dans le Pas-de-Calais. Depuis, « les journées sont longues », raconte C.
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