Le 2 avril, les choses importantes ne se passaient pas à Londres au G-20, mais à New York où le FASB, organisme gérant les règles comptables aux Etats-Unis, abandonnait l'évaluation à la valeur de marché pour les actifs toxiques plombant le bilan des principales banques menacées d'insolvabilité. Eternelle actualité du proverbe chinois: «Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.» Parti pris.
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«Quand«Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.» Confirmant la validité éternelle de ce proverbe chinois, la foule des imbéciles, égarée par les «faiseurs d'opinion» et une presse hystérique, s'ébaubit à la vue des résultats «historiques» du sommet du G-20. Mais la nouvelle la plus importante de cette journée du 2 avril n'était pas contenue dans les neuf pages truffées de bonnes intentions du communiqué londonien. C'est évidemment la décision du FASB, l'organisme «indépendant» qui gère les normes comptables américaines, d'autoriser les grandes institutions financières opérant aux Etats-Unis à ne plus appliquer la valeur de marché aux actifs toxiques parqués dans leurs bilans. Les banques opérant en Europe ont déjà bénéficié de cette libéralité de la part de l'IASB, le pendant «international» du FASB.