Économie et social Analyse

Social : retour à la réalité

Doux, ArcelorMittal... Alors que l’Assemblée nationale n’est pas élue, le gouvernement doit déjà faire face à une série d’urgences sociales. Mardi, Jean-Marc Ayrault réunit syndicats et patronat à Matignon pour arrêter l'agenda de la conférence sociale de juillet.

Mathieu Magnaudeix

C’était le 24 avril dernier. Jean-Marc Ayrault, pas encore premier ministre mais déjà conseiller spécial de François Hollande, s’était rendu en Moselle. Il avait visité l’usine Tata Steel d’Hayange, une aciérie qui construit des rails pour le TGV. Puis il était allé voir, quelques kilomètres plus loin, les métallos de Florange en lutte contre la fermeture des hauts-fourneaux d’ArcelorMittal, les derniers de Lorraine. Pendant de longues minutes, sous la tente en plastique plantée devant l'usine, Ayrault avait écouté les revendications des salariés et signé un document où il s’engageait à s’occuper de la sidérurgie française.

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