Jamais les groupes du CAC 40 n’ont gagné autant d’argent. Au premier semestre, leurs résultats s’élèvent à 81,3 milliards d’euros, en hausse de 34 % sur un an. Les grands groupes, et pas seulement ceux du luxe, ont appris le bénéfice de la rareté et des positions dominantes pour imposer des hausses de prix spectaculaires. Le capitalisme de rente a de beaux jours devant lui.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
MêmeMême le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’en mêle. Après avoir découvert les profits stratosphériques des majors pétrolières – autour de 20 milliards de dollars en moyenne –, il les a dénoncés sur Twitter : « Il est immoral que les sociétés pétrolières et gazières réalisent des profits record grâce à la crise énergétique actuelle sur le dos des plus pauvres, et avec un coût énorme pour le climat. J’exhorte tous les gouvernements à taxer ces profits excessifs et à utiliser les fonds pour soutenir les personnes les plus vulnérables. »