Économie et social Analyse

Décidément, le FMI est allergique à la rigueur

Dans son dernier rapport, le FMI se livre à un nouvel exercice de contorsionniste. Bilan des opérations: mieux vaut reporter l'austérité à plus tard, pour conforter la reprise. Le Fonds de «DSK» confirme ainsi son très prudent virage sur le sujet, amorcé début octobre.

Ludovic Lamant

L'encadré, page 11 du rapport, s'intitule «Se serrer la ceinture ou pas, telle est la question» (cliquer sur l'image ci-dessous pour le lire). Le Fonds monétaire international (FMI) y déploie une langue feutrée et prudente, tout en contorsions et nuances, pour tenter de donner une réponse à la question qui plombe l'ambiance, depuis la fin (très provisoire) de la crise grecque, au printemps dernier: faut-il continuer de soutenir l'économie, puisque le chômage reste partout très élevé, ou d'ores et déjà basculer dans l'austérité, puisque la dette des pays développés est en pleine explosion?

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