Elle est devenue un symbole, et la justice vient de lui donner raison. Ce jeudi, le conseil des prud’hommes de Paris a jugé que Stéphanie Gibaud avait bien subi un harcèlement moral de la part d’UBS France, dont elle était une des responsables de la communication avant d’être licenciée, avec son accord, début 2012. Depuis trois ans, Stéphanie Gibaud clame qu’elle a été ostracisée, puis poussée dehors par la banque pour avoir refusé, en 2008, de détruire des documents internes qui documentaient le système d’organisation d’évasion fiscale mis en place par la banque pour ses riches clients. Un système que Mediapart a longuement raconté dans sa série sur les « carnets UBS ». D’employée modèle, embauchée en 1999, Stéphanie Gibaud est peu à peu devenue l'une des représentantes les plus en vue des lanceurs d’alerte français.
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