Affaire Kerviel: la Commission bancaire sanctionne la Société générale
L'autorité de tutelle du système bancaire français a condamné vendredi la Société générale à payer 4 millions d'euros pour avoir enfreint la réglementation bancaire. Ses attendus sont encore plus critiques que les précédents rapports. C'est l'organisation même de la banque qui est mise en cause. La fraude de Jérôme Kerviel, pour la Commission bancaire, n'est pas due au hasard mais à des «carences graves dépassant la répétition de simples défaillances individuelles».
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Chaque nouvelle étape de l'enquête sur l'affaire Kerviel devient plus cruelle pour la Société générale. A chaque fois, un nouveau coup est porté à sa position de « victime d'un trader fou ». Après le rapport de l'inspection générale de la banque et le rapport d'audit de PricewatershouseCoopers qui avaient chacun pointé de graves défaillances dans le contrôle de la banque, la Commission bancaire, l'autorité de tutelle du système bancaire français, met en exergue à son tour les manquements commis par la Société générale. Ses attendus, rendus publics vendredi (lire ici), risquent de peser très lourds dans la suite de l'affaire et de l'histoire de la banque. Car ce sont ses pairs – banquiers, tous issus ou presque de l'Inspection des finances – qui portent un regard et un jugement sur la conduite de la Société générale. Et ils sont encore plus durs et plus critiques que les précédents rapporteurs.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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