Apple, Google, Microsoft et Facebook : bienvenue chez «les Intaxables»

Une poignée d'entreprises de haute technologie, connues de tous et hyperactives sur le territoire français, se débrouillent pour payer un montant d'impôt ridicule dans l'Hexagone. Les États-Unis commencent à s'en émouvoir, et la France tente d'affronter ces « Intaxables ».

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Les faits sont connus, mais lorsque des chiffres apparaissent, ils font mal. Ils démontrent comment des mastodontes économiques, ultra-visibles et chouchous des citoyens (et donc des contribuables) parviennent, partout dans le monde, à « éviter » l'impôt. Voire à frauder le fisc. Apple, Google ou Microsoft sont passés maîtres dans l'art d'exploiter les possibilités offertes par les paradis fiscaux. Exemple le plus récent ? Sur l’exercice fiscal 2011, Apple a payé en France 7 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices, après avoir déclaré 257 millions de chiffre d’affaires. Alors qu’on peut estimer son bénéfice réel dans l’Hexagone à… environ 1 milliard d’euros. C’est BFM Business, dans une enquête fouillée publiée sur son site, qui met le doigt sur cet ahurissant tour de passe-passe fiscal. 2 % d’impôts sur les bénéfices, qui dit mieux ?

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