Les syndicats cherchent à écrire l’acte II contre la loi travail
Après les politiques de tous bords, c’était aux syndicats de faire leur rentrée. Un meeting unitaire s’est tenu à Nantes mercredi 7 septembre, avec en ligne de mire une première manifestation le 15 septembre. Le plan d’attaque, concernant la suite de la mobilisation contre la loi sur le travail, reste flou.
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Nantes, de notre envoyée spéciale. - « Normalement, ce meeting devait se tenir en août, à l’occasion de l’université du PS, où tout ce beau monde aurait dû deviser tranquillement sur les bienfaits de l’économie de marché. Finalement, Valls et les autres ont préféré annuler… » Le militant CGT de Loire-Atlantique qui ouvre le meeting intersyndical à Nantes ne résiste pas à la moquerie. Ce mercredi 7 septembre, les syndicats se rassemblent effectivement là où les socialistes ont préféré déserter, par peur de voir leur raout de rentrée perturbé par un corps social chauffé à blanc après plus de quatre mois de mobilisation contre la loi travail.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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