Ancien proche de Philippe Séguin, Jean-Michel Naulot, qui a siégé au collège de l'Autorité des marchés financiers de 2003 à 2013, souligne, dans Crise financière – Pourquoi les gouvernements ne font rien, que la bulle spéculative continue de croître, et invite à redécouvrir un libéralisme régulé.
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UnUn livre sur la crise financière, encore un ! Lorsque l’on découvre l’ouvrage de Jean-Michel Naulot, Crise financière – Pourquoi les gouvernements ne font rien (Seuil, 284 pages, 19 €), on pourrait être pris d’un sentiment de lassitude. L’immense crise, qui a commencé à secouer la planète en 2007 et dont elle n’est toujours pas sortie, a suscité une telle floraison éditoriale depuis six ans qu’on se prend à imaginer que cet ouvrage-là, qui vient après tellement d’autres, et écrit par un auteur assez peu connu du grand public, ne nous apprendra pas grand-chose. Et pourtant si ! C’est un ouvrage important qui retient l’attention. À cause du profil atypique de celui qui l’a écrit. Et à cause des constats qu’il dresse, méticuleux et ravageurs, qui fonctionnent comme un cri d’alarme.