Vivendi tente d'intimider les actionnaires français pour arrêter le procès à New York
La class action contre Vivendi aux Etats-Unis commence àeffrayer le groupe et le patronat. Trois jours après le début du procès à NewYork, le groupe réplique en France. Il vient d'assigner deux actionnaires et laprésidence de l'association des actionnaires minoritaires devant le tribunal degrande instance de Paris. Motif : en avoir appelé à des juridictionsétrangères. Legroupe veut que les actionnaires français retirentleur plainte aux Etats-Unis. Avec 50.000 euros par jour d'astreinte à la clé.
TroisTrois jours de procès aux Etats-Unis auront suffi au groupe Vivendi pour prendre la mesure du risque qui pèse sur lui. Ayant échoué à faire exclure les actionnaires français de la procédure collective, ayant repoussé jusqu'alors toute procédure de transaction à l'amiable, il se voit exposé à une condamnation lourde. Et il semble prendre peur. Alors, prenant les devants, il menace. Soutenu en sous-main par tout le patronat qui redoute que cette affaire ne fasse jurisprudence.