Le G-20 sud-coréen, qui s'ouvre jeudi 11 novembre, avance en terrain miné. A peu près tous les sujets à l'agenda font l'objet de désaccords. Passage en revue des dossiers qui coincent, mais aussi de ceux laissés discrètement sous le tapis. Avec une question de fond: est-ce le début de la fin des G-20 ?
LeLe précédent G-20, à Toronto, en juin, avait été marqué par un spectaculaire bras de fer entre Barack Obama, partisan d'un maintien des mesures de relance budgétaire, et Angela Merkel, adepte de l'austérité pur jus et des comptes bien tenus. Le sommet qui s'ouvre jeudi 11 novembre à Gyeongju, en Corée du Sud, s'annonce encore plus musclé, tant les désaccords au sein du cartel sont légion. En Corée, les vingt économies les plus puissantes de la planète tenteront de mettre de l'ordre dans les «déséquilibres» planétaires en tout genre. Le cinquième G-20 depuis la crise de 2008, confronté au risque de l'empoignade sino-américaine, voire de la crise ouverte? Passage en revue des points qui coincent, et qui pourraient bien empoisonner la présidence française du G-20, à partir de samedi 13 novembre.