Économie et socialAnalyse

Bonus des traders: de l'importance d'être sérieux

La communication présidentielle française a réussi l'exploit de réduire l'indispensable réforme de la gouvernance financière mondiale à la question des «bonus des traders». Un objectif qui, même avec des talonnettes, n'est pas du tout à la hauteur des enjeux. Il y aurait des moyens de réduire la capacité de nuisance des grandes banques internationales: ratio de fonds propres doublés ou triplés, concurrence accrue pour attaquer la rente, responsabilité financière personnelle des dirigeants, etc. Et surtout modification de l'environnement monétaire qui a alimenté tous les excès. Mais c'est moins «vendeur». Analyse.

Philippe Riès

Prendre au sérieux le débat sur les «bonus des traders», tel qu'il a été initié par Nicolas Sarkozy et sa collègue allemande Angela Merkel relève d'un triple postulat:

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