Entreprises Analyse

En 2014, Uber était déjà un « bad boy » du monde de l’entreprise

Quand Macron a noué un partenariat avec la start-up californienne, comme l’ont dévoilé les « Uber Files », la plateforme fondée par Travis Kalanick était opérationnelle aux États-Unis depuis quatre ans, et en France depuis deux ans. Sa réputation et ses méthodes étaient déjà l’objet de vives critiques.

Dan Israel

Un beau symbole, peut-être. Mais aussi bien plus qu’un symbole : une entreprise aux pratiques prédatrices depuis l’origine. Quand Emmanuel Macron noue, à l’automne 2014, le partenariat secret avec Uber tel qu’il a été dévoilé par les médias du consortium ICIJ dans les « Uber Files », la plateforme numérique pilote déjà des dizaines de milliers de chauffeurs dans le monde. Et ses pratiques les plus critiquables commencent à être connues, avant de devenir évidentes en 2016-2017, au plus fort de ses relations avec le ministre de l’économie.

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