Politique économique Parti pris

L’Etat de droit et le droit des Etats

Des gouvernements d’États délinquant ou voyou, à Buenos Aires et Moscou, sont rappelés à l'ordre par des décisions fondées sur le droit, le contrat et l'arbitrage. Faut-il s'en indigner ou s'en féliciter ? Parti pris.

Philippe Riès

Deux décisions de justice récentes, celle d’un juge new-yorkais ayant conduit l’Argentine au « défaut sélectif » et condamné la Russie à verser 50 milliards de dollars aux anciens actionnaires du groupe pétrolier Yukos, viennent illustrer le conflit entre l’État de droit et les « droits » revendiqués par les États. En l’occurrence, le « droit » de l’Argentine à récidiver, ce pays ayant renié par huit fois, depuis le 19eme siècle, les engagements pris librement vis-à-vis de ses créanciers. Et le « droit » des poutiniens au pouvoir à Moscou d’utiliser l’expropriation forcée pour exercer une vendetta politique contre un oligarque, Mikhail Khodorkovski, devenu contestataire.

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