Économie et social Parti pris

La Slovaquie fait un pied de nez à «Merkozy»

Angela Merkel fait les gros yeux et les marchés font comme si de rien n'était. Tout le monde s'attend à ce que la Slovaquie rentre très vite dans le rang et vote, sous la contrainte, le renforcement du FESF. Dommage. Un bras d'honneur, c'est exactement ce que mérite «Merkozy». Parti pris.

Philippe Riès

Ce n'est pas encore un bras d'honneur mais c'est déjà un pied de nez. Mardi, le parlement de la petite Slovaquie a refusé de ratifier le paquet adopté à Bruxelles le 21 juillet par les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro. Les libéraux slovaques, membres de la coalition de centre-droit au pouvoir à Bratislava depuis l'an dernier, ont affiché la détermination qui avait manqué à leurs homologues allemands. L'élargissement des moyens et des missions du Fonds européen de stabilité financière (FESF), attendu avec anxiété par les «marchés», est donc bloqué. Pour le moment, un nouveau vote devant intervenir dans les jours qui viennent, voire ce mercredi.

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