Économie et social

La Grèce sur la corde raide du défaut

Les ministres européens des finances vont une fois de plus différer l’octroi des crédits promis depuis l’été à la Grèce, alors qu’Athènes doit honorer le remboursement de 5 milliards d’euros de crédit vendredi. Le spectre d’un défaut resurgit. La Grèce est insolvable. Mais l’Europe refuse toujours de le reconnaître.

Martine Orange

« Il ne se passera rien de déterminant lundi. » Avant même la réunion de l’Eurogroupe, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, en avait déjà donné les conclusions : la Grèce devra encore attendre la ligne de crédit de 31,5 milliards d’euros, espérée depuis l’été. Faute d’accord entre les dirigeants de la zone euro et ceux du Fonds monétaire international sur la situation grecque, et les remèdes à y apporter, aucune décision d’aide supplémentaire ne sera prise. En dépit des espérances du gouvernement grec, il n’est même pas sûr que les fonds soient débloqués d’ici à la fin novembre.

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