Alan Greenspan, «l’homme qui savait» mais n’a rien fait
Avec Alan Greenspan : l’homme qui savait, Sebastian Mallaby livre une contribution majeure à la compréhension d’une histoire financière qui a débouché sur la crise globale survenue en 2007 et 2008. Adulé avant cette date, vilipendé (par les mêmes) après, l’ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis aura joué un rôle majeur dans cette affaire. Pour le pire.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ParmiParmi tous les livres qui ont déjà été ou seront encore écrits pour remonter aux origines de la crise financière globale de la première décennie du XXIe siècle, Alan Greenspan, l’homme qui savait figurera certainement en bonne place. L’ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis, mis au bûcher après la déflagration mondiale de 2008 par ceux-là même qui l’avaient si longtemps adoré, notamment dans les médias, est une figure centrale de ce drame venu de très loin. L’homme du « Greenspan conundrum » (l'énigme de Greenspan) est lui-même un paradoxe : une brillante carrière, édifiée sur les ruines de ses plus intimes convictions idéologiques, et qui se termine en catastrophe.