La Bibliothèque Mediapart de l’Économie regroupe les lectures que la rédaction juge importantes. Elle permettra de constituer une collection de textes de référence pour éclairer les grands débats et les grands problèmes dans le domaine de l’économie et du social.
Outre les livres récemment publiés, le dossier accueillera aussi des textes autour de livres plus anciens dont il n’a pas été possible de rendre compte au moment de leur publication, plusieurs mois ou même quelques années auparavant, mais qui n’en sont pas moins importants. Enfin, elle sera aussi alimentée par des réflexions sur un certain nombre de « classiques oubliés » de l’économie dont la lecture semble toujours pertinente.
Les articles de ce dossier peuvent prendre la forme de compte-rendu, de discussions plus large sur un ouvrage ou d’entretiens.
Dans son dernier livre, « Un taylorisme augmenté », le sociologue Juan Sebastián Carbonell décrit l’intelligence artificielle comme un moyen de contrôle renforcé sur un travail dégradé. Et appelle à une lutte sociale centrée sur la question technologique.
La sociologue Marine Duros, autrice d’une enquête sur la financiarisation de l’immobilier, décrit la mise en place d’un secteur de plus en plus isolé des besoins de la population. Même si son nouveau credo est de favoriser la transformation de bureaux en logements.
Il y a près de soixante ans, la course à l’espace entre Washington et Moscou battait son plein. Arnaud Saint-Martin, sociologue et député, observe un emballement renouvelé de l’aventure spatiale. Dans son dernier livre, il s’est intéressé à la figure d’Elon Musk.
Dans son livre « Santé mentale au travail : tous concernés », l’expert Yannick Lemarié explore les mécanismes à l’œuvre dans la dégradation de l’équilibre mental des salariés et plaide pour des environnements plus respectueux, rappelant aux employeurs leurs obligations en la matière.
Le politiste Sacha Lévy-Bruhl publie « Le Grand Renversement de l’État social ». Il explique que ce dernier a sécurisé les existences en sortant de l’idée d’une responsabilité individuelle pour son sort social. Au-delà des querelles budgétaires, c’est ce fondement qui est abîmé.
Dans son dernier ouvrage, « Le Capitalisme de l’apocalypse », l’historien canadien Quinn Slobodian continue d’explorer les liens contemporains entre capitalisme et démocratie. Cette fois, il explore les leviers utilisés par les libertariens pour réaliser leur sinistre utopie.
L’économiste Alain Coulombel, membre de la direction des Écologistes, auteur d’un « Petit Traité de la démesure », est un des seuls responsables politiques à plaider sans ambiguïté pour la décroissance. Et à vouloir lui donner un débouché politique concret.
En librairie depuis mercredi 20 novembre, « Champs de bataille. L’histoire enfouie du remembrement » est la nouvelle BD d’Inès Léraud et du dessinateur Pierre Van Hove. Ils sont les invités d’« À l’air libre ».
Cent ans après la grève des sardinières devenue une lutte symbole du mouvement ouvrier féminin, la journaliste Tiphaine Guéret publie un livre-enquête sur les femmes précaires et racisées qui travaillent aujourd’hui dans les conserveries industrielles du port finistérien.
Dans son livre « Jusqu’au bout », le sociologue Nicolas Renahy partage le quotidien d’ouvriers retraités de l’est de la France qui jouent un rôle central dans les luttes sociales et contre l’extrême droite.
Phénomène de librairie au Japon, l’ouvrage de l’économiste Kōhei Saitō « Moins ! La décroissance est une philosophie » vient d’être traduit en français. Une théorie qui s’appuie sur Marx pour défendre un rapport écologique au monde et le décoloniser.
Dans son dernier ouvrage « Les Nouveaux Serfs de l’économie », l’ancien ministre des finances grec Yánis Varoufákis défend l’idée que le capitalisme a laissé place au techno-féodalisme. Une forme de mise en garde contre de nouveaux modes de domination.
L’économiste Éloi Laurent défend l’idée que la coopération est au cœur de la prospérité humaine, mais qu’elle est de plus en plus contestée et remplacée par la logique économique. Une crise qui met en péril notre environnement et notre société.
La réédition de l’ouvrage de la philosophe hongroise sur les besoins permet de redécouvrir une pensée particulièrement pertinente aujourd’hui, notamment avec la notion de « besoins radicaux » qui fait écho à la crise écologique et sociale actuelle.
Dans son livre « La Subsistance au quotidien. Conter ce qui compte », la sociologue spécialiste des modes de vie alternatifs a enquêté sur l’économie – au sens large – d’un couple qui a choisi de bifurquer.
Le président du Parti socialiste belge interroge la manière dont la droite a dérobé la « valeur travail » à la gauche et appelle son camp politique à s’emparer pleinement de ce thème, à moins de trois mois des élections européennes. Il regrette aussi les divisions sur l’Ukraine ou la guerre à Gaza.