Kōhei Saitō : « Il nous faut inventer des modes de vie qui puissent s’universaliser »

MoinsMoins ! La décroissance est une philosophie s’est vendu à 500 000 exemplaires au Japon (sous le titre Le Capital dans l’Anthropocène). Autant dire que notre curiosité était grande autour de ce livre de Kōhei Saitō, déjà traduit en douze langues, désormais accessible au lectorat francophone. Traduit et publié en cette rentrée par les éditions du Seuil, l’ouvrage développe une théorie de la décroissance qui redonne à la notion ses lettres de noblesse et, ce faisant, vient percuter le fondement même de nos sociétés productivistes.