En s’intéressant au « perceptron » et à la vision du cerveau développée par l’économiste Friedrich Hayek, le physicien Pablo Jensen met en lumière un pan du néolibéralisme autoritaire, guidé par un parallèle avec les « réseaux de neurones ».
Cryptomonnaies, ébranlement de la domination du dollar, changement climatique… l’environnement monétaire auquel nous étions habitués est chamboulé de toutes parts. Les choix à venir nous concernent tous, insistent dans Le Futur de la monnaie les économistes Michel Aglietta et Natacha Valla.
Entretien avec Cédric Durand, auteur de Techno-féodalisme, autour de la relation entre la crise actuelle du néolibéralisme et l’évolution du numérique.
Dans son ouvrage Quand la gauche essayait encore, l’économiste François Morin raconte son expérience au cœur de la préparation des nationalisations du premier septennat de François Mitterrand. Il en tire des leçons utiles pour notre temps.
Dans un entretien à Mediapart, l’économiste Éloi Laurent, auteur de Sortir de la croissance, explique en quoi la dépendance au PIB nuit au bien-être humain. Pour en sortir, il propose de changer de priorités et d’indicateurs.
Le néolibéralisme n’a jamais réussi à s’implanter totalement en France. Avec Emmanuel Macron, tout est en train de changer, écrit notre confrère Romaric Godin dans La Guerre sociale en France. Rompant avec les équilibres passés, l’État s’est rangé aux côtés du capital contre le travail, assumant la promotion d’un capitalisme autoritaire pour imposer ses vues. Extraits.
La perspective du grand remplacement du travail humain par les technologies de l’intelligence artificielle n’est-elle qu’un grand bluff destiné à contrer l’organisation des nouveaux prolétaires du numérique ? En explorant les contours du digital labor, le sociologue Antonio Casilli produit une enquête vertigineuse sur le travail au XXIe siècle.
Avocate en droit social, Marie-Laure Dufresne-Castets a bataillé contre Continental, Renault, PSA ou encore Moulinex. Dans son livre témoignage Un monde à gagner, elle dresse le tableau d'une justice des puissants, manquant singulièrement de courage, et appelle au combat politique, notamment face aux changements voulus par la présidence Macron.
Avant la crise de 2007-2008, le monde politico-financier a ignoré les mises en garde de la BRI. Dans un livre en forme de réquisitoire, Revolution Required, deux anciens hauts responsables de la « banque des banques centrales » avertissent que la prochaine implosion du « modèle de croissance financé par la dette » sera encore plus catastrophique.
Dans un ouvrage récent, l’économiste Ann Pettifor explique pourquoi le monde ne saurait être « à court d’argent » pour financer les grands défis. La seule condition reste d’ôter aux banques le pouvoir de création monétaire qu’elles détiennent seules.
Le livre de Bill Emmott recoupe les enjeux électoraux aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en France. Pas d’ouverture sans égalité des droits et des chances.
Avec « Alan Greenspan : l’homme qui savait », Sebastian Mallaby livre une contribution majeure à la compréhension d’une histoire financière qui a débouché sur la crise globale survenue en 2007 et 2008. Adulé avant cette date, vilipendé (par les mêmes) après, l’ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis aura joué un rôle majeur dans cette affaire. Pour le pire.
Dans son Journal d’un sauvetage (Albin Michel), Jean Peyrelevade présente les notes qu'il a prises au jour le jour quand il était PDG du Crédit lyonnais. Il s'agit d'un « document de sociologie » au travers duquel transparaissent les mœurs consanguines du capitalisme français – mœurs qui sont au cœur de l'entretien que nous avons souhaité avoir avec l'auteur.
Avec « L'Imposture économique », l’économiste australien Steve Keen déboulonne quelques axiomes de base de l’école néoclassique. « Un texte majeur », selon l’économiste hétérodoxe français Gaël Giraud, qui détaille son impact dans une interview à Mediapart. Giraud appelle ses collègues à sortir l'économie universitaire de l’impasse où elle s’est enfermée.
Les économistes néoclassiques ne vivent pas dans le monde réel, mais dans un univers parallèle, basé sur des hypothèses hasardeuses et non démontrables, qui empêchent une vraie réflexion sur l'état de nos sociétés. Telles sont les conclusions ravageuses de « L'Imposture économique », un livre iconoclaste de l’économiste australien Steve Keen, qui retourne contre la pensée dominante les armes de l'analyse économique la plus traditionnelle.
Un anthropologue chez les brokers, traders et vendeurs. Horacio Ortiz s’est immergé dans le monde de la finance, en travaillant comme analyste à New York, Paris et désormais Shanghai. Il livre un essai Valeur financière et vérité, qui permet, entre autres, de comprendre comment les sociétés sont cotées.