Les Caisses d'épargne s'apprêtent à annoncer des pertes proches de 2 milliards d'euros pour 2008; les Banques populaires près de 300 millions d'euros et leur filiale commune, Natixis, entre 2,5 et 3 milliards d'euros. La Commission bancaire va engager de nouvelles investigations sur ces dossiers. L'Elysée, qui a laissé la situation se dégrader, cherche désormais à accélérer la fusion, et manœuvre en coulisse pour qu'un ami proche de Nicolas Sarkozy, Stéphane Richard, actuel directeur de cabinet de la ministre des finances, prenne les commandes du nouvel ensemble.
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C'estC'est un nouveau séisme qui va ébranler d'ici la fin de ce mois l'univers de la banque française: les deux grands établissements que sont les Caisses d'épargne et les Banques populaires, ainsi que la banque d'investissement Natixis, qui est leur filiale commune, vont annoncer pour 2008 des pertes historiques. Celles-ci approcheront 2 milliards d'euros dans le premier cas; environ 300 millions d'euros dans le deuxième cas, et elles atteindront un montant faramineux compris entre 2,5 et 3 milliards d'euros dans le troisième cas.