Économie et social Analyse

Ce qui est bon pour Citigroup n'est pas bon pour l'Amérique

Le plan Geithner, après le plan Paulson, fait la part belle aux dirigeants, aux actionnaires et aux porteurs d'obligations des banques. Mais ce qui est bon Citigroup ne l'est pas forcément pour l'Amérique, et les contribuables.Les solutions alternatives, telle celle proposée par l'économiste de Chicago Luigi Zingales, n'ont pas été étudiées. Pourquoi?Un épisode oublié mais essentiel de la crise japonaise des années 1990 donne à réfléchir. Bienvenue au «no pan shabu shabu».

Philippe Riès

Les apparences sont trompeuses. Le véritable tournant dans la longue crise financière japonaise des années 1990 est un épisode salace connu au Japon comme le «no pan shabu-shabu». C'est la révélation en 1998 que des hauts fonctionnaires du ministère des finances s'étaient fait généreusement entretenir par des banquiers privés dans ce restaurant très spécial qui a finalement permis de briser la résistance de cette puissante institution à un traitement énergique des mauvaises créances plombant le système bancaire nippon.

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