Finance Analyse

Banco Espirito Santo : Santander déjà dans la place

L'équipe chargée de remettre sur pied le Novo Banco, la « bonne banque » issue de la faillite du Banco Espirito Santo, a démissionné après deux mois, en désaccord avec une vente précipitée. Arrivée d'un nouveau patron, venu du groupe espagnol Santander, candidat potentiel au rachat.

Philippe Riès

Avec Emilio Botin, décédé le 10 septembre à 79 ans, la grande banque espagnole Banco Santander a perdu l’artisan de son expansion internationale. Mais le groupe désormais présidé par sa fille, Ana Patricia Botin, a toujours de l’appétit. La démission surprise de l’équipe de direction du Novo Banco, la « bonne banque » créée pour assurer la continuité du Banco Espirito Santo (BES) menacé de faillite, a permis aux autorités portugaises – la Banque du Portugal agissant sous la pression à peine déguisée du gouvernement de Lisbonne –, de placer à sa tête un cadre dirigeant formé dans le groupe Santander. Si ce n’est pas le prélude à une prise de contrôle, cela y ressemble furieusement.

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