Banco Espirito Santo : Santander déjà dans la place
L'équipe chargée de remettre sur pied le Novo Banco, la « bonne banque » issue de la faillite du Banco Espirito Santo, a démissionné après deux mois, en désaccord avec une vente précipitée. Arrivée d'un nouveau patron, venu du groupe espagnol Santander, candidat potentiel au rachat.
AvecAvecEmilio Botin, décédé le 10 septembre à 79 ans, la grande banque espagnole Banco Santander a perdu l’artisan de son expansion internationale. Mais le groupe désormais présidé par sa fille, Ana Patricia Botin, a toujours de l’appétit. La démission surprise de l’équipe de direction du Novo Banco, la « bonne banque » créée pour assurer la continuité du Banco Espirito Santo (BES) menacé de faillite, a permis aux autorités portugaises – la Banque du Portugal agissant sous la pression à peine déguisée du gouvernement de Lisbonne –, de placer à sa tête un cadre dirigeant formé dans le groupe Santander. Si ce n’est pas le prélude à une prise de contrôle, cela y ressemble furieusement.