Des territoires se rebellent contre l’exploitation industrielle des forêts françaises
Pour protester contre la logique productiviste à l’œuvre dans la filière bois, plus d’une trentaine de manifestations ont eu lieu ce week-end. En Corrèze, plusieurs centaines de marcheurs ont dénoncé les coupes rases qui mettent en danger la forêt limousine.
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Millevaches (Corrèze).–« Je suis là parce que l’industrialisation est en train de tout foutre en l’air. Elle a tué la passion du forestier à regarder ses arbres pousser, à choisir ses essences en fonction du terrain. Désormais, on coupe tout et on replante derrière : le gars dans son engin pourrait aussi bien être à l’usine. » Exploitant forestier, Nicolas Rohart se sent parfaitement à l’aise dans la foule bigarrée des quelque 400 manifestants partis à l’assaut du plateau de Millevaches, samedi, pour dénoncer les coupes rases.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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