La presse a accueilli la désignation de Laurent Mignon au poste de président de BPCE par un concert d’éloges. Sans souffler mot des irrégularités qu’il a couvertes à la tête de Natixis, ni de la politique sociale controversée qu’il y a conduite, ni de la hausse à couper le souffle de ses rémunérations. Contre-enquête.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ÀÀ lire la presse, la question ne souffre pas la discussion : quittant son poste de PDG de BPCE pour retourner à son port d’attache, la banque Rothschild, François Pérol a fait un très bon choix en adoubant comme successeur Laurent Mignon, qui jusque-là était le directeur général de Natixis, la principale filiale du groupe bancaire. D’un journal à l’autre, cela a été un véritable concert de louanges dans les jours précédant le 1er juin, date d’entrée dans ses nouvelles fonctions de l’heureux élu.