De notre envoyé spécial à Barcelone (Espagne).- À peine élue, Ada Colau, la maire « indignée » de Barcelone, avait fait voter en octobre 2015 une résolution faisant de sa ville une zone anti-TAFTA, anti-CETA et anti-TISA. C’était, d’entrée de jeu, une prise de position contre trois des gros chantiers commerciaux en cours à Bruxelles, qui inquiètent nombre d’Européens : le traité de libre-échange entre l’UE et les États-Unis (TAFTA, ou TTIP dans le jargon bruxellois), celui déjà conclu entre l’UE et le Canada (CETA, pas encore voté), et enfin les discussions en cours sur la libéralisation des services financiers (TISA).
En vue de poursuivre sur la lancée de ce vote symbolique, la mairie catalane s’est transformée, jeudi 21 et vendredi 22 avril, en caisse de résonance des mouvements sociaux. C’était une première dans la bataille anti-TAFTA sur le continent : une rencontre entre des représentants d’une quarantaine de villes, de Vienne à Birmingham, de Grenoble à l’île grecque de Corfou, de Madrid à Cologne, qui se sont déclarées « zones hors-TAFTA » – ou sont sur le point de le faire. Dans leur
#FREEMORTAZA
Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.
Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.