Économie et social Enquête

G-20: enquête sur le grand bazar des taxes financières

Taxer les banques, d'accord. Mais comment, et pour quoi faire? Au G-20 de Toronto, samedi, le sujet ne devrait pas faire l'unanimité. Passage en revue de dispositifs plus ou moins percutants. Avec des vidéos des économistes James K. Galbraith et Frédéric Lordon.

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A deux jours de la réunion de Toronto, les projets de taxation des banques, bonus et autres transactions financières s'accumulent sur la table du G-20. Mais le cénacle des vingt économies les plus riches et/ou dynamiques de la planète semble condamné, faute de consensus élargi, à les rejeter un à un. Un grand gâchis, trois ans après l'éclatement de la crise des «subprime» et les promesses de «régulation» du capitalisme financier?
Jamais, en tout cas, les justifications pour taxer les banques n'ont été aussi évidentes. D'abord parce que les grandes enseignes financières n'ont, jusqu'à présent, remboursé qu'une partie des sommes débloquées par les Etats, en 2008, pour leur bruyant sauvetage. Fin 2009, il leur restait à rendre l'équivalent de 2,7% du Produit intérieur brut (PIB) des pays prêteurs (contre une enveloppe de 6,2% au départ), selon les calculs méticuleux du Fonds monétaire international (FMI).
Ensuite parce qu'elles renouent avec des bénéfices colossaux, au moment où des Etats à bout de souffle, en Europe surtout, se serrent la ceinture via de très hasardeux plans d'austérité. Logique, donc, de les faire participer à l'effort collectif, alors que la «reprise» tant attendue peine à prendre corps sur le vieux continent. Le slogan, côté politiques, est tout trouvé: les banques doivent «passer à la caisse», selon les mots de la chancelière allemande Angela Merkel.

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