CPA: la «grande œuvre sociale» du quinquennat Hollande accouche d'une souris

La loi sur le travail sera présentée le 3 mai prochain au Parlement, dans un climat de tension sociale inédit. L'histoire aurait pu se dérouler autrement. Les socialistes avaient dans leur manche le compte personnel d'activité (CPA), pensé initialement comme un outil taillé pour affronter les mutations du marché du travail. L' article 23 du projet de loi offre certes des droits nouveaux, mais il ne révolutionne pas le droit social.

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Le CPA devait être la réforme sociale phare du quinquennat Hollande. Un marqueur politique aussi fort que le RMI de Rocard ou la CMU de Jospin, trois majuscules pour se réancrer à gauche. Le programme du président était idéalement conçu ainsi : les trois premières années, le gouvernement serre les boulons afin d’honorer les promesses de réduction des déficits faites à Bruxelles, il rassure les entreprises via le pacte de responsabilité, le CICE et autres exonérations de charges patronales. Et en 2016, place au social (et à son électorat), avec la création en fanfare du compte personnel d’activité (CPA), éventail de droits sociaux nouveaux, adaptés à un monde du travail en pleine recomposition.

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