Le CPA devait être la réforme sociale phare du quinquennat Hollande. Un marqueur politique aussi fort que le RMI de Rocard ou la CMU de Jospin, trois majuscules pour se réancrer à gauche. Le programme du président était idéalement conçu ainsi : les trois premières années, le gouvernement serre les boulons afin d’honorer les promesses de réduction des déficits faites à Bruxelles, il rassure les entreprises via le pacte de responsabilité, le CICE et autres exonérations de charges patronales. Et en 2016, place au social (et à son électorat), avec la création en fanfare du compte personnel d’activité (CPA), éventail de droits sociaux nouveaux, adaptés à un monde du travail en pleine recomposition.
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