Entreprises Analyse

SNCM : comment l’Etat cherche un bouc émissaire

Le tribunal de commerce de Marseille doit examiner le 27 mai les offres “améliorées” de reprise de la SNCM. Poursuite de l'acharnement thérapeutique ou fin de l'interminable et ruineux feuilleton ? Dans ce dernier cas, le coupable est tout désigné.

Philippe Riès

État voyou, État filou. Principal responsable, dans une remarquable continuité transpartisane, du scandale d’État et du gouffre financier identifié à la Société nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM), l’État français, en la personne de ses occupants actuels, cherche à se défausser d’une éventuelle liquidation de l’ancien armement public dont il avait cru, en 2006, se délester sur un acteur privé, la Méridionale ou CMN, codétenteur minoritaire de la délégation de service public (DSP) subventionnant la desserte de la Corse à partir de Marseille. Une manœuvre, une de plus, cousue de cordages de marine.

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