La dégradation de l’Espagne annonce le retour de la crise dans la zone euro. Alors que l’économie espagnole s’enfonce dans la récession, avec un chômage à plus de 24 %, les mesures d’austérité sont contestées par les économistes. D’autant qu’elles n’apportent aucune solution aux problèmes espagnols.
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Le scénario, trop connu depuis le début de la crise de la zone euro, est en train de se remettre en place. Jeudi soir, l’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé l’Espagne de deux paliers, pour la deuxième fois depuis de début de l’année. Sur le fond, l’annonce n’a pas surpris : depuis des mois, la communauté financière s’inquiète de l’avenir de l’Espagne. Mais le moment choisi a un peu pris de court les observateurs : ils ne s’attendaient pas si tôt à une nouvelle dégradation.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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