Économie et social

Ernest-Antoine Seillière, un baron perché sur des obligations «pourries»

Le groupe Wendel est en état de siège. Les actionnaires familiaux, qui détiennent 35,9% du capital de la société d'investissements, contestent de plus en plus la gestion d'Ernest-Antoine Seillière, l'ancien président du Medef. La décision de Standard & Poor's de classer le groupe en junk bonds ("obligations pourries"), lourde de conséquences financières, les inquiète au plus haut point. Ils réclament la démission de Jean-Bernard Lafonta, président du directoire, et homme lige de l'ex-président du Medef.

Martine Orange

Rien ne va plus chez Wendel. A l'extérieur, le groupe d'investissements, présidé par Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef, fait toujours bonne figure. «Nous sommes prudents et nous ne sommes pas inquiets, nous avons une bonne situation financière», assurait-il encore ce matin sur France Inter (voir la vidéo dans l'onglet Prolonger).

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter