Banques: mais où sont les milliards de la dette grecque?
BNPParibas, le Crédit agricole, la Société générale assurent que leur exposition à la dette grecque est «négligeable». Problème: les banques françaises sont les plus exposées en Europe, selon la Banque des règlements internationaux. Où sont les 75 milliards de dollars de créances, s'ils ne sont pas en partie dans les trois premières grandes banques françaises? Parti pris.
OnOn le sait depuis le début de la crise: les banquiers français sont des modèles de prudence et de gestion avisée. Jamais, les banques françaises ne se livrent à la spéculation, à des placements hasardeux, à des conduites limites comme leurs rivales américaines. D'ailleurs, dans la crise des subprimes, elles ont été préservées, comme elles nous l'avaient affirmé dès le déclenchement de la crise. Les 20 milliards d'euros avancés par l'Etat et remboursés depuis n'étaient juste qu'une garantie supplémentaire en des temps incertains. Certes, BNPParibas avait dû suspendre en catastrophe trois de ses fonds début août 2007, donnant alors le signal