Alstom et le capitalisme sans capital

Panique à l'Élysée. L'industrie française fout le camp. Alstom est promis au démantèlement. Par un Américain ou un Allemand. Sanction d'un capitalisme sans capital. Exemplaire, en effet.

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Ni la France officielle ni la France populaire n’aiment le capital. Qu’elles se réjouissent, la réciproque est vraie et le désamour partagé. S’il en était besoin, la débandade qui se prépare chez Alstom en apporterait la démonstration. Depuis une sortie chaotique et d’ailleurs incomplète du capitalisme d’État édifié aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale et objet d’un « remake » baroque avec les nationalisations de 1982, la France n’a pas été capable, en tout cas pas suffisamment capable, de se doter des structures de mobilisation du capital lui permettant de financer ses ambitions industrielles dès lors que l’État, dont la quasi-banqueroute a été mise en évidence par la crise financière globale, n’en avait plus ni la volonté, ni les moyens. Parce qu’il a fait, généralement par défaut, d’autres choix.

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