À quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, François Hollande a fait un geste qui a sans doute été mal décrypté. Au lieu d’aller à la rencontre des syndicats qui manifestaient dans toute la France et leur exprimer sa solidarité face à Nicolas Sarkozy, qui les défiait en organisant au Trocadéro une fête du travail aux funestes relents, il a préféré, le 1er mai, aller à Nevers sur la tombe de Pierre Bérégovoy, le premier ministre socialiste qui s’était suicidé dix-neuf ans plus tôt, au lendemain d’une sinistre défaite électorale de la gauche, celle de 1993. Sur le moment, beaucoup n’y ont vu qu’un geste de recueillement et de rassemblement de la famille socialiste.
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