Économie et social Note de veille

Wall Street s'est aussi bâti à Hollywood

Ce soir, Wall Street soldera ses comptes 2008. Une année où, soudain, l'impensable se produisit. Le 15 septembre, quand la banque Lehman Brothers se déclara en faillite, un mythe s'est écroulé: celui de Wall Street, de l'argent fou, de l'argent roi. Avant les économistes, des cinéastes avaient bien compris que quelque chose se passait dans ce monde. Une frénésie, un dérèglement. Ils ont su en capter une certaine réalité mais ont aussi participé à la construction du mythe. Démonstration en images.

Martine Orange

Et soudain l'impensable se produisit. Le 15 septembre 2008, quand la banque Lehman Brothers se déclara en faillite, un mythe s'est écroulé: celui de Wall Street, de l'argent fou, de l'argent roi. Avant les économistes, des cinéastes avaient bien compris que quelque chose se passait dans ce monde. Une frénésie, un dérèglement. Ils ont su en capter une certaine réalité mais ont aussi participé à la construction du mythe.
De tous, Gordon Gekko (Michaël Douglas), héros cynique et sans scrupule de Wall Street, le film d'Oliver Stone, est sans doute la figure la plus aboutie. Sa revendication assumée de «la fin du complexe face à l'argent» selon l'expression chère à de nombreux dirigeants sera la référence de Wall Street pendant vingt-cinq ans: «Greed is good» (la cupidité est bonne).

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