Dans l’Aveyron, le nom fait partie depuis longtemps du vocabulaire usuel. Là-bas, on a « son » laguiole (à prononcer « layole »), l’emploi du pronom possessif exprimant un attachement matériel autant que sentimental à un couteau auquel, bien souvent, bon nombre de souvenirs sont liés. « On vend beaucoup de couteaux à des gens qui viennent parce que leur père ou leur grand-père en avait un », confie Honoré Durand, coutelier installé dans le petit village de 1 300 habitants, heureux de cette forme d’appropriation mais beaucoup moins d’une autre.
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