Grâce aux documents « Congo hold-up », Mediapart et Investigate Europe révèlent que la société pétrolière française Perenco a payé 1,3 million de dollars à des entreprises contrôlées par des très proches de Joseph Kabila, lorsqu’il était président du Congo-Kinshasa.
Le 29 juin dernier, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, la vie de Mehdi a basculé. Alors qu’il s’apprête à porter plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale, son père témoigne : « Est-ce normal de perdre un œil pour des jeunes qui ont manifesté leur colère contre l’injustice et les violences policières ? »
Interventionnisme, pressions sur des associations, chantage… Mediapart raconte comment la Dilcrah, délégation rattachée à Matignon, tente d’imposer une vision « universaliste » de l’antiracisme, dans le sillage du Printemps républicain.
Selon nos informations, l’enquête préliminaire à l’encontre du réalisateur a été ouverte le 5 juillet par le parquet de Paris. Sollicité, Nicolas Bedos, qui bénéficie de la présomption d’innocence, n’a pas souhaité faire de commentaire. Quatre femmes témoignent dans Mediapart.
Le ministère public demande que 17 hommes soient jugés devant la cour criminelle de Paris, pour viols, viols en réunion, traite d’êtres humains en bande organisée ou proxénétisme aggravé dans l’affaire « French Bukkake ». Un dossier qui expose toute l’industrie française du porno.
La Commission européenne affirme que l’UE ne finance pas de « murs » anti-migrants à ses frontières extérieures, malgré les demandes insistantes d’États de l’est de l’Europe. En réalité, cette « ligne rouge » de l’exécutif, qui a toujours été floue, s’efface de plus en plus.
Jusqu’alors directeur du Confort moderne de Poitiers, Yann Chevallier devait diriger à la fin de l’été le Mains d’Œuvres, un lieu culturel à Saint-Ouen. Visé par une plainte pour viol, il « réfute catégoriquement l’ensemble des allégations à son encontre ».
Sa femme et sa fille réclament l’exhumation de cet exilé d’origine kurde installé en France, interpellé lors d’un séjour en Belgique et décédé en cellule d’isolement, dans des circonstances troubles, alors que la France refusait son retour sur le territoire.
Les clichés sur les quartiers populaires persistent dans de nombreuses rédactions françaises et produisent des biais sur le traitement médiatique des banlieues. Beaucoup de journalistes le déplorent, mais se gardent de le dire par crainte d’être brocardés ou de se voir reprocher un manque de neutralité.
Des courriels d’un agent secret émirati montrent l’embarras d’Abou Dhabi sur le traitement par les médias de deux femmes emprisonnées arbitrairement : la princesse Latifa al-Maktoum, fille de l’émir de Dubaï, mais aussi une simple étudiante qui avait été soutenue par l’ONU.
Bruxelles a fait de la lutte contre les nouvelles armes russes une priorité. Du côté des industriels, la bataille fait rage pour bénéficier des financements mis sur la table. Pour récupérer le marché des dispositifs anti-missiles hypersoniques, la France est accusée de mauvaises manières.
Détesté par Nicolás Maduro, poursuivi par Washington, qui l’accuse de narcotrafic, Hugo Carvajal est détenu dans une prison de haute sécurité d’Espagne où Mediapart a pu le rencontrer. Livré à Washington, la vie du « dernier chaviste » pourrait une nouvelle fois basculer.
Enquête sur les experts de l’ONU sur le Yémen, instrumentalisation de personnalités opposées au Qatar, tentatives de renseignement et d’influence jusqu’à l’Élysée : les courriels d’un agent secret émirati révèlent les coups tordus d’Abou Dhabi.
Déjà exclue du groupe EELV après des révélations de Mediapart, la sénatrice est aujourd’hui visée par des mains courantes d’une nouvelle collaboratrice, qui a aussi saisi la cellule anti-harcèlement du Sénat. Mercredi, le Bureau de l’institution a estimé que les faits n’étaient pas établis. Un cabinet indépendant a pourtant rendu des conclusions accablantes, consultées par Mediapart.
Cinq policiers d’une compagnie de Saint-Denis, la CSI 93, ont été renvoyés devant la cour criminelle de Bobigny pour avoir, lors de son interpellation, tabassé un jeune et avoir occulté ces violences en rédigeant de faux procès-verbaux. Un crime passible de 15 ans d’emprisonnement. « Une décision courageuse qui devrait être la règle », commente l’avocat de la victime, Me Yassine Bouzrou.
Le groupe Reliance, soupçonné d’avoir été imposé par le premier ministre indien comme bénéficiaire du contrat des Rafale en 2015, aujourd’hui au centre d’une affaire judiciaire, a bénéficié au même moment d’une intervention politique dans son contentieux fiscal en France. Le tout à la suite d’un courrier adressé par son patron aux ministres de l’époque : Michel Sapin et Emmanuel Macron.