La justice prud’homale a condamné par cinq fois des sous-traitants de l’exploitant de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry pour des licenciements « sans cause réelle et sérieuse ». Point commun entre ces affaires : l’usage par la filiale Vinci Airports d’images de vidéosurveillance.
Un partenariat entre l’université grenobloise et l’entreprise de défense Lynred, épinglée pour avoir fabriqué des composants équipant les drones militaires russes, inquiète la communauté scientifique et étudiante.
Relaxé en première instance, l’ancien ministre du travail a finalement été reconnu coupable de favoritisme pour avoir truqué un marché au profit du groupe Saur, géant du marché de l’eau, en 2009. Mediapart avait révélé l’affaire en mai 2020.
Marc de Cacqueray-Valménier est la figure la plus emblématique de l’extrême droite violente française. Au sein de la maison familiale, les policiers ont découvert qu’il n’est pas le seul membre de la famille à être obsédé par Hitler et l’antisémitisme.
Si les forages et l’oléoduc de TotalEnergies du mégaprojet Tilenga-Eacop sont promus comme une occasion de sortir les Ougandais de la pauvreté, les contrats de sous-traitance de l’entreprise dévoilent que les investissements du groupe français profitent à au moins une trentaine de membres ou de proches de la famille de Yoweri Museveni, dictateur à la tête du pays depuis trente-neuf ans.
Le rapport final de l’agence régionale de santé, que Mediapart s’est procuré, révèle que Nestlé ne respecte toujours pas la législation pour sa célèbre eau minérale et questionne sa « loyauté » vis-vis de l’État et des consommateurs. Le préfet du Gard et l’agence sanitaire donnent deux mois à la firme pour se conformer à la réglementation.
Des prêtres et des surveillants du pensionnat Notre-Dame-de-Bétharram, près de Pau, sont visés par une centaine de plaintes. Malgré l’ampleur du scandale, François Bayrou, qui y a scolarisé ses enfants, jure qu’il ignorait tout. Plusieurs documents et témoignages recueillis par Mediapart prouvent le contraire.
Le retour de l’éditorialiste politique a ravivé chez plusieurs historiques de la station publique les souvenirs d’une gestion humaine agressive, du temps où il dirigeait la matinale entre 2010 et 2017. Ces derniers mois, plusieurs témoignages sont parvenus par écrit à la cellule de traitement interne.
Plusieurs affaires ont mis en lumière des dysfonctionnements graves au sein de la cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles de l’Unistra depuis 2020. Entre erreurs juridiques et choix de procédure douteux : plongée dans une structure décriée.
Notes de frais, recrutement de proches, pouvoir centralisé… La nomination de l’ex-ministre macroniste a aggravé les tensions au sein de cette instance chargée de lutter contre le sexisme. De nouvelles alertes internes font état de « problèmes fonctionnels ainsi que relationnels graves ».
Un chirurgien du CHU de Rennes est accusé de tenir des propos haineux, racistes et misogynes depuis de nombreuses années. Trois plaintes ont été déposées contre lui, et une enquête est ouverte. Pourtant, la direction de l’hôpital le maintient en poste.
Le groupe TotalEnergies fait des dons à l’université de Strasbourg, notamment pour l’école de chimie. Une convention de mécénat dévoile l’emprise que la multinationale souhaite établir dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Après le plan de sauvetage, le gouvernement feint de croire que tout est réglé dans le groupe informatique. À l’intérieur comme à l’extérieur, personne n’y croit. Tous redoutent une vente à la découpe. Tout se met en place pour que cette affaire devienne un scandale d’État.
Accusé d’avoir rémunéré pendant des années un emploi fictif, l’hebdomadaire est par ailleurs mis en cause pour sa manière de traiter ses pigistes. Au moins trois d’entre eux attaquent le journal devant les prud’hommes et plusieurs de ses salariés dénoncent une gestion « minable ».
Démissions et licenciements en cascade, syndicat scindé en deux, reprise en main de la com’ avec un prestataire… La Coordination rurale, en lice pour les élections agricoles, s’est complètement métamorphosée depuis l’élection de Véronique Le Floc’h à sa tête, il y a deux ans.
Fin 2022, une jeune femme originaire de Rouen perdait la vie à Rennes, victime collatérale d’un tir lors d’une opération d’interpellation d’un trafiquant de drogue présumé. La famille de la victime espère toujours dissiper les zones d’ombre qui entourent ce décès. Un policier est aujourd’hui mis en examen.