Alors que le syndicat étudiant tente d’éteindre les polémiques autour de ses sections locales, Mediapart révèle que son délégué national Mathis Gachon a lui-même fait des saluts de Kühnen, une alternative au salut hitlérien. Il conteste une « interprétation » de ses gestes.
Selon les informations de Mediapart, cinq groupes européens sont à l’affiche de l’événement clandestin, prévu samedi 8 mars dans l’Ain et organisé par des militants liés à Blood & Honour, groupuscule dissous en 2019 en France et classé comme terroriste dans plusieurs pays.
L’administration a mis à la porte un très grand nombre de scientifiques dans les agences fédérales. Celles et ceux qui restent se taisent et doivent censurer leurs travaux. Mais la mobilisation s’organise, avec une première mobilisation internationale vendredi 7 mars.
Au cours du procès du chirurgien pédocriminel, jugé pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, la question des victimes oubliées a affleuré. Enquête sur des dysfonctionnements en série.
À l’été 2024, le captage d’eau potable qui alimentait Rostrenen et Plouguernével (Côtes-d’Armor) a été fermé. Trop contaminé aux PFAS. Des taux alarmants avaient été détectés dès 2017, dépassant même les limites sanitaires. À ce jour, la population n’a pas été explicitement informée par les pouvoirs publics.
Étiqueté jusqu’à présent « catho de gauche », le café lyonnais Le Simone organise des conférences sur des thématiques variées. Mais la reprise du bureau de l’association par des bénévoles liés à des mouvances traditionalistes et réactionnaires a entériné son glissement très à droite.
Lors des élections étudiantes, des élèves de l’école d’ingénieurs marseillaise ont réalisé des vidéos comportant des svastikas et des stéréotypes xénophobes. Une expression raciste que l’on retrouve dans d’autres espaces de la vie de l’établissement. La direction a ouvert une enquête interne.
Le parquet du Havre a lancé une enquête sur les pollutions de la raffinerie Esso de Port-Jérôme. Après une première sanction de la préfecture en novembre, l’entreprise est de nouveau visée par une mise en demeure au sujet de ses émissions de benzène, de toluène et de xylènes (BTEX) dans les eaux de la Seine.
Alors que la justice enquête toujours sur la dette abyssale laissée par la structure organisatrice de l’ex-Grand Prix de France que présidait Christian Estrosi, une énième curieuse dépense vient d’être exhumée. À l’été 2022, un contrat à 550 000 dollars a été passé pour étudier un projet de circuit à Nice. Même le conseil d’administration n’était pas informé.
En parallèle de l’enquête judiciaire, seize victimes de violences sexuelles commises par des religieux de l’établissement catholique ont été indemnisées, pour des faits prescrits. Des discussions sont en cours autour de la reconnaissance des violences physiques, des actes commis par des laïcs et de la publicité du processus.
Poussée par son ambition ministérielle, la présidente de la région Pays de la Loire a opéré sa mue politique et médiatique, plus modérée sur les questions de société, plus radicale sur l’économie. Tout en rompant avec Bruno Retailleau et LR, pour soutenir Édouard Philippe.
Mediapart a retrouvé la trace d’une douzaine de signalements et de plaintes ignorés ou classés entre 1993 et 2013. Certaines de ces alertes visent des responsables aujourd’hui mis en cause par la justice. Il n’y a toujours aucune inspection administrative diligentée.
Jim P., un Français employé comme majordome, a été condamné vendredi à 18 mois de prison avec sursis pour vols au préjudice de Sergueï Pougatchev, ex-oligarque russe devenu critique de Vladimir Poutine. En réalité, Jim P. l’espionnait avec l’aide d’une officine londonienne.
L’acteur est visé depuis février 2024 par une enquête préliminaire pour fraude fiscale et blanchiment de celle-ci. La justice française le soupçonne de s’être domicilié fictivement en Belgique à partir de 2013 pour échapper à l’impôt en France. Son avocat dément et assure à Mediapart qu’il a agi légalement.
Pendant trente ans, Joël Le Scouarnec a joué du pouvoir que lui conférait sa blouse, en entretenant la confusion entre actes médicaux et violences sexuelles. Au point que seule une infime part des victimes a gardé mémoire des agressions sexuelles et des viols dont est accusé ce chirurgien, déjà condamné pour pédocriminalité.
Mediapart s’est entretenu avec une quinzaine de plaignants dans l’affaire du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, jugé à compter de lundi 24 février pour des violences sexuelles commises sur 299 personnes. Ces femmes et ces hommes confient leur besoin de retrouver leur humanité perdue dans la « masse » des parties civiles.