Mediapart s’est entretenu avec une quinzaine de plaignants dans l’affaire du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, jugé à compter de lundi 24 février pour des violences sexuelles commises sur 299 personnes. Ces femmes et ces hommes confient leur besoin de retrouver leur humanité perdue dans la « masse » des parties civiles.
Dans cette nouvelle enquête sur scène, Mediavivant s’est intéressé au rôle des armes à feu utilisées contre un tiers des victimes de féminicide conjugal en France.
Des malades courent les pharmacies pour se procurer un antipsychotique, la quétiapine. En cause, la sous-traitance de la majorité de la production à une seule usine, aujourd’hui défaillante. Les pouvoirs publics sont impuissants.
La justice soupçonne la bande du Petit Bar de s’être livrée à des activités mafieuses en faisant appel à des hommes d’affaires de renommée internationale. Jean-Pierre Valentini, 61 ans, en offre un parfait exemple.
Alors que le budget de la Sécurité sociale a été définitivement adopté, l’enjeu du coût de la santé pour les patients reste entier. Les plus malades paient plus, et les plus pauvres font le plus gros sacrifice. Mediapart a fait les comptes avec Tayeb, Aurélie, Marion, Geneviève…
Les enquêteurs ont longtemps cherché à interpeller Pascal Porri. Ce flambeur vivait en réalité une cavale des plus tranquilles : la bande du Petit Bar bénéficiait d’une taupe au sein de la police. C’est l’affaire dans l’affaire.
Chanel voulait acheter de la soie biologique et écoresponsable en Chine. La maison de luxe a pourtant fait appel, en toute connaissance de cause, à des fournisseurs dont les pratiques environnementales ont été diagnostiquées comme très mauvaises par un audit que Chanel avait elle-même commandé.
Six femmes, dont trois de ses anciennes compagnes, dénoncent des violences sexuelles, physiques et psychologiques, selon une enquête de Mediapart. Franck Gastambide dément et se dit « victime » d’une campagne de calomnies de l’une d’elles, qu’il accuse de violences.
Professeure à Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1990, Françoise Gullung a été longtemps stigmatisée pour avoir osé dénoncer les violences dans l’établissement. Dans un entretien vidéo à Mediapart, elle raconte avoir alerté à plusieurs reprises François Bayrou, mais aussi avoir été témoin de maltraitances avec l’épouse du ministre, qui enseignait le catéchisme et n’a pas voulu intervenir.
En septembre, la vidéo avait déclenché une polémique nationale. Alors que le procès d’Annick G. se tient vendredi, Mediapart s’est plongé dans le dossier. Des premières alertes en 2012 jusqu’à sa défense fondée sur des conditions « chaotiques » dans sa maternelle parisienne.
Les promoteurs et les financiers du barrage de Singrobo, construit par le géant français du BTP Eiffage, avaient promis que l’ouvrage ne nuirait pas à l’environnement. Le barrage va pourtant détruire 618 hectares de forêts et nuire à des espèces menacées, dont les crocodiles africains.
Selon les informations de Mediapart, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a été alertée dès 1993 d’un grave cas de violence physique : un surveillant a perforé le tympan d’un élève. François Bayrou, alors ministre de l’éducation et président du département, n’avait pas réagi.
Malgré les promesses, des mines financées par des banques françaises et une filiale de la Banque mondiale ravagent l’environnement en Guinée. Cette opération d’écoblanchiment a fait la fortune du cabinet français Biotope, qui conseille à la fois le gouvernement et les sociétés minières.
Agressé sexuellement par le père Carricart, Antoine rappelle le contexte d’« omerta » dans lequel l’enquête pour viols contre le directeur de Notre-Dame-de-Bétharram s’est déroulée à partir de 1998. Il s’étonne encore que le religieux ait pu rapidement recouvrer la liberté pour échapper à la justice.
Des documents confidentiels révèlent que le projet gazier Mozambique LNG, déjà contesté pour son impact sur le climat et à cause des massacres commis sur place, va aussi avoir un impact négatif sur l’environnement et la biodiversité, malgré les promesses de TotalEnergies.
Les policiers qui enquêtent sur l’opération « Sauver Sarko » en marge de l’affaire libyenne ont mis la main sur de curieux messages WhatsApp entre la femme de Nicolas Sarkozy et le garde des Sceaux Gérald Darmanin, quand celui-ci était ministre de l’intérieur.