Financements faméliques, éducateurs à la peine… Un an après le lancement du plan gouvernemental contre la prostitution des mineures, la protection de l’enfance est incapable de faire face à une criminalité endémique.
Trois ans après la libéralisation du secteur de la formation professionnelle et la monétisation du CPF, l’administration accentue les contrôles sur les organismes de formation. Les locations de certifications donnant accès à l’argent du CPF sont légales, mais ont longtemps échappé à tout contrôle.
Dès 2017, ils ont tenté d’alerter au sujet des violences commises dans les centres éducatifs où ils travaillaient. Longtemps, ils n’ont pas été entendus. Pire, ils ont été harcelés. Deux ans après la révélation des maltraitances sur des enfants placés en Alsace, ces lanceurs d’alerte racontent comment leur vie a basculé.
Quatre décennies après les faits, l’ancien ministre socialiste José Barrionuevo vient d’avouer son rôle dans des attentats des Groupes antiterroristes de libération (GAL), qui ont causé 27 morts et 30 blessés au Pays basque entre 1983 et 1987. Des archives militaires consultées par Mediapart montrent par ailleurs que la France a identifié tôt l’empreinte des services secrets espagnols.
Le parquet de Nanterre a lancé mardi une perquisition simultanée dans des dizaines d’établissements Orpea, dans plusieurs régions, dans le cadre de l’enquête ouverte contre l'entreprise pour des soupçons de « maltraitance institutionnelle ». Des dizaines de familles de résidents ont déposé plainte, notamment pour « homicide involontaire » ou « mise en danger de la vie d’autrui ».
Mediapart a pu consulter la synthèse de l’enquête qui a justifié le renvoi en procès du patron du Centre national du cinéma. Ce proche du président de la République, qui vient d’être nommé administrateur de France Télévisions comme représentant de l’État, est soupçonné d’avoir agressé sexuellement son filleul, âgé de 20 ans.
Si l’imam Iquioussen fut un pionnier des « prédicateurs youtubeurs », il est aujourd’hui dépassé. Mediapart a enquêté sur la plateforme lancée par deux influenceurs stars, ex-imams de Brest et Roubaix partis à Dubaï. Le dernier produit d’une offre en ligne foisonnante qui rencontre une audience considérable chez les jeunes.
Alors que l’État islamique intensifie ses attaques et assassinats dans la région de Raqqa et Deir ez-Zor, la population est victime de fausses dénonciations pour terrorisme qui entraînent des raids et des arrestations par la coalition internationale et les Forces démocratiques syriennes.
Le vaccin contre le Covid-19 de Sanofi a enfin été autorisé en Europe, en bon dernier. Parmi les participants à cette compétition, le laboratoire français est celui qui a le plus dépensé pour influencer Bruxelles et Paris ces deux dernières années.
Dans une circulaire publiée jeudi, le ministre de l’éducation nationale reproche aux réseaux sociaux d’« encourager » les atteintes à la laïcité. Mediapart s’est plongé dans les vidéos TikTok des jeunes filles incriminées depuis deux mois.
« Abruti », « tocard » : le député LFI Louis Boyard a été insulté sur le plateau de Cyril Hanouna sur C8, jeudi 10 novembre, après avoir dénoncé le propriétaire de la chaîne Vincent Bolloré. Dans notre film « Media Crash », nous décryptons les ressorts de ce programme.
Aidée d’un algorithme, l’administration fiscale néerlandaise a plongé dans la détresse des dizaines de milliers de familles, à commencer par des mères d’origine étrangère, en leur réclamant indûment des sommes faramineuses. L’État s’avère désormais incapable de réparer.
Elles dénoncent des claques sur les fesses, des frôlements de poitrine, des propos sexistes répétés et une ambiance misogyne qui serait systématique au sein du complexe funéraire de Grammont. Malgré plusieurs alertes à la hiérarchie et à la Métropole, qui contrôle l’entreprise, la situation semble figée.
Six surveillants pénitentiaires de Sequedin (Nord) ont été condamnés jeudi 10 novembre par le tribunal correctionnel de Lille, pour des « violences en réunion » sur un détenu qu’ils avaient frappé, traîné au sol et transporté entièrement nu de sa cellule au quartier disciplinaire.
Mis en examen pour « corruption », le milliardaire affirme avoir eu l’engagement de Stéphane Noël de s’en sortir à moindres frais, en évitant tout procès et toute peine de prison, avant même que le dossier ne soit examiné lors d'une audience publique. Le haut magistrat dément catégoriquement.
Le 20 juin, un CRS a reçu deux gifles de la part d’un collègue qui lui a lancé « j’aime pas les Arabes » devant témoins, lors d’un pot à la caserne. L’incident a donné lieu à une plainte et une enquête administrative, au ralenti depuis quatre mois.